mardi 18 juin 2013

Bruschetta Végétarienne.




Pour faire cette recette végétarienne, il faut :
  • 75g de poivrons rouges et verts
  • tomate
  • 1/2 oignon
  • quelques feuilles de basilic
  • des tomates cerises
  • 1 gousse d'ail
  • 1 cuillère à soupe de concentré de tomates dilué dans un peu d'eau
  • du fromage de chèvre frais
  • du poivre
  • du sel
  • du vinaigre balsamique
  • de l'huile d'olives
  • un peu d'eau
  • quelques tranches de pain

Faire griller les tranches de pain.

Couper les poivrons en petits morceaux et les faire revenir à la poêle avec un peu d'huile d'olives. Saler et poivrer et mélanger.
Laisser cuire pendant 3 minutes et réserver.

Couper les tomates cerises en deux. Couper l'oignon, la tomate, l'ail et le basilic en petits morceaux.

Dans la même poêle, faire chauffer un peu d'huile d'olives. Faire revenir les oignons.
Quand les oignons commencent à suer, ajouter l'ail, la tomate et le basilic. Mélanger.
Ajouter le concentré de tomates, saler et poivrer et 1 cuillère à café de vinaigre balsamique. Mélanger.
Ajouter 1 cuillère à soupe d'eau et Mélanger. Laisser cuire pendant 1mn et arrêter la cuisson.

Sur 1 tranche de pain grillé, étaler la sauce tomate. Disposer les tranches de chèvre, les tomates cerises, les poivrons.
Saler et poivrer. Ajouter quelques gouttes d'huile d'olives et de vinaigre balsamique.

Servir les bruschettas pour un apéritif ou comme une entrée. Bon appétit !




http://www.pankaj-blog.com/

jeudi 13 juin 2013

Escalivade de légumes






2 oignons

2 aubergines

2 courgettes

2 poivrons

4 tomates

5 c à soupe d’huile d’olive

5 gousses d’ail en chemise

Sel, poivre

Vinaigre ordinaire, ou balsamique ou xérès

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Eplucher les poivrons

Laver les courgettes et aubergines sans les éplucher (je les épluche car trop épais)

Couper tous les légumes en gros morceaux

Saler, poivrer

Arroser avec l’huile

Cuire au four thermostat 180° pendant au moins une heure

Laisser refroidir dans le four recouvert d’une feuille d’aluminium


Arroser avec le vinaigre

Carpaccio de Melon aux cacahuètes concassées


(Temps de Préparation : 15 minutes)

Ingrédients pour 2 personnes

- 1 beau melon de nos régions
- 15 cacahuètes salées mais non grillées

Pour la vinaigrette :

- 1/2 Orange
- 1/2 Citron Vert
- 1 cuillère à café de Sauce Soja
- 1 cuillère à soupe d’Huile d’olive
- du poivre noir concassé

Les étapes de réalisation

Le melon
Etape 1
Coupez le melon dans sa moitié puis videz-le et enlevez ensuite la peau du melon
Etape 2
Coupez-le en tranches bien fines à l’aide d’un long couteau bien aiguisé
Etape 3
Disposez les tranches en rosaces dans les assiettes

La vinaigrette aux agrumes
Etape 1
Pressez le jus des agrumes dans un bol
Etape 2
Émulsionnez le jus avec l’huile d’olive et la sauce soja
Etape 3
Répartissez la vinaigrette sur les rosaces et poivrez
Etape 4
Couvrez les assiettes avec un film alimentaire et placez-les au frais pendant 15 minutes. Pendant ce temps, concassez grossièrement les cacahuètes à l’aide d’un pilon

Etape 5
Au moment de servir, retirez le film alimentaire des assiettes. Parsemez de cacahuètes

Les dangers du pamplemousse



De nombreux lecteurs m'écrivent pour me demander si vraiment, un fruit aussi sain que le pamplemousse peut être dangereux pour la santé.

Depuis plusieurs mois en effet, les médias mettent en garde les populations contre les interactions du pamplemousse avec certains médicaments.

Ma réponse est un grand OUI !

Les risques du pamplemousse sont majeurs, avec de nombreux médicaments. Les effets indésirables de ces médicaments peuvent être multipliés par 20 par un simple verre de jus de pamplemousse, avec des conséquences potentiellement fatales.

Voici pourquoi, et voici comment vous protéger :


Le pamplemousse bloque la métabolisation de certains médicaments

Lorsque vous avalez un médicament, celui-ci passe dans votre sang puis il est utilisé par votre organisme : des enzymes vont « digérer » le médicament pour le transformer en substances utilisables par vos cellules, qui vont l'absorber, le « consommer », puis rejeter des déchets par les urines.

Le problème est que le pamplemousse contient des produits actifs appelés furanocoumarines, qui bloquent de façon irréversible un de nos enzymes, le CYP3A4.

Or, cet enzyme CYP3A4 est précisément celui qui sert à assimiler de nombreux médicaments contre le cancer, l'hypertension, les problèmes cardiovasculaires, les problèmes urinaires, ainsi que des médicaments immunodépresseurs (qui affaiblissent le système immunitaire) et des anti-infectieux, des analgésiques (antidouleur) et des tranquillisants (la liste de ces médicaments est à la fin du message).

Voici donc ce qui arrive aux personnes qui prennent du pamplemousse en même temps que ces médicaments :

Leurs médicaments passent dans leur sang et ne sont pas « consommés » comme ils devraient l'être, (en langage médical, on dit « métabolisés »), parce que l'enzyme est bloqué. La concentration sanguine en médicament s'élève, jusqu'à atteindre l'overdose, avec des effets graves incluant « mort subite, blocage rénal aigu, arrêt de la respiration, saignements gastro-intestinaux, destruction de la moelle osseuse chez les personnes ayant un système immunitaire affaibli. » (1)

« Prendre un comprimé avec un verre de jus de pamplemousse est comme prendre 20 comprimés avec un verre d'eau », explique David Bailey, le pharmacologue canadien qui a découvert ce phénomène il y a 20 ans, et qui s'est spécialisé dans l'étude des interactions entre médicaments et pamplemousse. « Il s'agit d'overdose accidentel. » (2) Des études avaient en effet déjà indiqué que boire un verre de 200 mL de pamplemousse par jour, trois jours de suite, provoque une hausse de 330 % de la concentration sanguine de simvastatine, un médicament très couramment prescrit contre le cholestérol, par rapport à un verre d'eau.


85 médicaments concernés

Malheureusement, il existe de plus en plus de médicaments qui sont métabolisés par l'enzyme CYP3A4 – et dont la métabolisation est donc bloquée par la consommation de pamplemousse.

La liste est passée de 17 médicaments en 2008 à 43 en 2012 !

Le risque d'accident s'est donc considérablement élevé, et justifie aujourd'hui que chacun veille à ce que les médicaments qu'il prend ne soient pas incompatibles avec le pamplemousse.

Ceci est d'autant plus important que l'effet se produit même avec des petites doses, que le pamplemousse soit consommé tel quel ou sous forme de jus.

Les personnes de plus de 45 ans compensent moins bien les concentrations excessives de médicaments dans le sang, et sont donc particulièrement vulnérables, surtout que ce sont elles qui consomment en général le plus de pamplemousses.


Comment vous prémunir

Si vous ne prenez aucun médicament, pas de problème, vous pouvez continuer à vous régaler de ce fruit délicieux.

Si vous prenez des médicaments, vous n'êtes pas forcément obligé d'arrêter le pamplemousse.

Vous devez savoir que le risque ne concerne que :


  • les médicaments pris oralement (par la bouche) ;
  • qui ne sont que faiblement ou moyennement absorbés par l'organisme ;
  • et qui sont métabolisés par l'enzyme CYP3A4, ou cytochrome P450 3A4, ce que vous pouvez vérifier sur la notice.
Lorsque c'est nécessaire, la notice des médicaments concernés comprend toujours l'avertissement de ne PAS consommer de pamplemousse simultanément, donc c'est une raison de plus de toujours lire les notices.

Vous trouverez ci-dessous la liste des médicaments principaux concernés : je vous donne les noms des molécules (génériques), et pour certains le nom commercial.

Bien à vous,

Jean-Marc Dupuis

Le fruit magique contre le vieillissement cellulaire


Vous entendez beaucoup parler des « radicaux libres », ces molécules agressives qui attaquent vos cellules, et même votre ADN. Ils accélèrent le vieillissement et contribuent à déclencher de nombreuses maladies liées à l'âge, comme l'athérosclérose, les problèmes de vue, les démences, et le cancer.

D'où viennent les radicaux libres ? De la pollution, des produits chimiques, de la cigarette, mais également du fonctionnement normal de vos cellules.

Pour fonctionner, vos cellules ont besoin de brûler un combustible (le glucose), dans de petites usines électriques appelées mitochondries. C'est cela qui leur fournit de l'énergie pour, par exemple, se contracter dans le cas des cellules musculaires, ou émettre des signaux électriques pour communiquer, dans le cas des cellules nerveuses.


Vos cellules fument

Tout comme un moteur émet toujours un peu de fumée, même s'il est bien réglé, vos cellules « fument » et émettent des radicaux libres lorsqu'elles travaillent, même si vous vivez sainement.

Plus vous faites de sport, plus vous utilisez votre cerveau, plus vous éprouvez d'émotions, bref, plus vous vivez intensément, plus vous fabriquez de radicaux libres.

Et il n'existe qu'un seul moyen, dans l'état actuel des connaissances, d'éliminer les radicaux libres : les antioxydants, des substances qui sont naturellement présentes dans votre corps et dans les fruits et légumes frais, surtout colorés.

Le problème est que vos cellules n'absorbent pas facilement les antioxydants que vous mangez. La plupart restent à l'extérieur de vos cellules et sont éliminés de votre organisme sans avoir détruit le moindre radical libre.

Comment faire pour aider les antioxydants que vous manger à pénétrer dans vos cellules ?


Les prodigieux effets des graisses

Il existe un moyen simple d'augmenter considérablement votre taux d'absorption des antioxydants : manger vos fruits et légumes avec un corps gras. Pas nécessairement du beurre ou de la charcuterie : de nombreux aliments contiennent de bonnes graisses et vous pouvez facilement les manger avec vos fruits ou ajouter à vos plats de légumes : il s'agit des fruits à coque (noix, amandes, noisettes...), de l'avocat (ou l'huile d'avocat), des olives, ainsi que toutes les graines (courge, graines de lin broyées, graines de tournesol).

Dans une étude réalisée avec de l'avocat, les chercheurs ont constaté qu'en consommer en même temps que des crudités dans une salade multiplie : (1)


  • le taux d'absorption du lycopène par 4 (le lycopène est un antioxydant que l'on trouve dans les tomates) ;

  • le taux de bêta-carotène par 2,6 (le bêta-carotène est un précurseur de la vitamine A que l'on trouve en abondance dans les carottes et dans une moindre mesure dans les légumes verts à feuille).
L'avocat est très riche en acides gras, mais ce sont de bons acides gras, nécessaires à votre santé.

Lorsque c'est de l'huile d'avocat qui a été ajoutée aux crudités, ils ont constaté une multiplication :


  • du taux d'alpha-carotène par 7,2 ;

  • du taux de bêta-carotène par 15,3 ;

  • du taux de lutéine par 5,1 (la lutéine est un antioxydant rouge-orangé que l'on trouve dans le jaune d'œuf, le maïs, les carottes, les épinard et l'oseille, et qui protège en particulier la rétine).

Un avocat au petit-déjeuner

Les avocats sont aussi une puissante source d'acides gras mono-insaturés qui contribuent à :


  • contrôler la glycémie (sucre sanguin) ; (2)

  • entretenir la paroi des artères ; (3)

  • réduire l'hypertension artérielle. (4)
J'aime manger un bon avocat au petit-déjeuner. Assaisonné d'un jus de citron et d'un filet d'huile d'olive, avec un œuf à la coque cuit à basse température (eau à 80 °C, pour qu'ils devienne crémeux et non caoutchouteux), une tranche de jambon de pays ou un filet de maquereau, une tasse de thé (sans sucre et sans lait), quelques amandes, noix de Grenoble et une salade de fruits rouges et noirs, cela fait un petit-déjeuner consistant qui me permet de me sentir bien et plein d'énergie toute la journée, en faisant des repas modérés le midi et le soir.

Si vous n'avez pas gros appétit ou si vous faites peu d'activité physique, vous pouvez bien sûr vous contenter d'un demi-avocat le matin, c'est déjà très nourrissant.


Truc pour que vos avocats soient toujours bons

Lorsque vous achetez des avocats dans le commerce, ils sont en général durs comme du bois. Bien sûr, vous parvenez à les faire ramollir en les laissant trainer dans votre corbeille à légumes. Mais la cruelle réalité est qu'alors, bien souvent, d'affreuses tâches noires auront colonisé la tendre chair de l'avocat le jour où vous l'ouvrez. Des fils noirs et filandreux se seront formés à l'intérieur, et ce qui reste de chair sera aqueux et insipide. Rien à voir, donc, avec la texture d'un beau vert amande, onctueuse et fondante, de l'avocat mûr à point qui en fait une des plus grandes merveilles de la Création.

Pour éviter cette déception, il existe un truc simple : emballez vos avocats dans du papier journal dès votre retour du supermarché, et mettez les dans un tiroir ou une armoire bien obscure. Attendez deux ou trois jours et vous aurez le plaisir de manger des avocats comme si vous les aviez cueillis sur l'arbre au bon moment.

Cela paraît tout simple mais il y a une difficulté majeure : ne pas oublier vos avocats. Une fois qu'ils sont bien cachés au fond d'un placard, le risque est de ne remettre la main dessus que... 6 mois plus tard, et croyez-moi, ils ne seront plus bons à manger.


Autres avantages des avocats

A noter que les avocats sont pleins de vitamines très importantes :


  • la vitamine K est importante pour la coagulation du sang. Elle contribue aussi à la solidité de vos os ;

  • Les folates, ou vitamine B9, sont importantes pour une bonne reproduction cellulaire et le développement de vos tissus ;

  • La vitamine E protège les tissus contre les radicaux libres et peut protéger le cœur ;

  • La lutéine est nécessaire pour protéger les yeux et la peau ;

  • La vitamine C renforce le système immunitaire et neutralise les radicaux libres ;

  • La vitamine B6 renforce elle aussi le système immunitaire, aide aux fonctions nerveuses et à la synthèse des globules rouges. (5)
A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Arrêtez de manger "un peu de tout" !



« Manger un peu de tout » est le plus sûr moyen de vous pourrir la santé.

L'alimentation qu'on trouve aujourd'hui dans les magasins (y compris bio) est tellement déséquilibrée en faveur des produits mauvais pour la santé, que si vous mangez « un peu de tout », vous êtes sûr de vous retrouver malade, trop gros, trop fatigué, ou trop énervé.

La règle à suivre, c'est de manger le plus possible de bonnes choses, et le moins possible de mauvaises. Cela paraît simple, mais c'est dur.


Des professionnels du marketing payés pour vous faire craquer

Pensez que, pour chaque type de chips, de bonbon, de boisson sucrée, il y a un ou plusieurs « chefs de produits », qui travaillent du lundi au vendredi, toute l'année, à réfléchir aux moyens de vous en faire acheter plus.

Ces chefs de produits sont généralement diplômés d'écoles de commerce, et sont sous l'autorité d'un « chef de groupe », dépendant lui-même d'une direction marketing.

Au bout du compte, ce sont des dizaines, et souvent même des centaines de cerveaux qui étudient, à temps plein, le « comportement du consommateur » pour trouver vos points faibles. Ils connaissent précisément la couleur, la texture, l'odeur, le goût, l'emballage (forme, illustrations, matériau) qui vont vous faire craquer.

Chaque semaine, ils doivent justifier de l'évolution des ventes, et concevoir de nouvelles stratégies pour vous faire céder à la tentation de plus en plus souvent.


Comment l'amande est devenue une nourriture-poubelle

Prenez les amandes, par exemple, l'aliment santé par excellence... à l'origine.

Croquer 25 à 50 g d'amandes entières, simplement décortiquées, fait partie d'un mode de vie sain. Cela vous apporte des vitamines du groupe B (surtout vitamine B1, B6 et B9), du magnésium (particulièrement bien assimilé), du potassium, du phosphore, du fer, du zinc, du cuivre, des protéines (2 à 3 g par portion) et des fibres. De plus, les amandes sont riches en acides gras mono-insaturés (68 % de leurs lipides) et polyinsaturés, ce qui contribue à la bonne santé du cœur et des artères, entre autres bienfaits.

Mais nos rois du marketing se sont aperçus que, légèrement grillées, les amandes craquaient mieux sous la dent. Puis ils ont vu que bien salées, elles faisaient plus saliver. Mais ça ne suffisait pas alors ils ont ajouté un petit goût de fumé, irrésistible.

Le problème, c'est que des amandes grillées, salées, fumées, n'ont plus du tout les mêmes qualités nutritionnelles. Pour faire tenir le sel, il a fallu ajouter de l'huile d'arachide (l'huile d'amande est trop chère). La cuisson a détruit les précieux acides gras polyinsaturés. Beaucoup de vitamines sont perdues.

Mais cela permet de booster les ventes. Beaucoup de personnes qui n'achetaient jamais d'amandes fraîches s'y sont remises. Actuellement, seules sont vendues, au rayon apéritif chez Carrefour, les amandes grillées, salées, fumées. Et le comble, c'est que, si vous voulez des amandes normales, vous devrez vous rendre au rayon pâtisserie où elles sont vendues... deux fois plus chères, par la marque Vahiné !! (32,80 €/kg contre 16,20 €/kg).

Des centaines de produits ont subi cette même évolution, au point qu'on se demande si le slogan « manger un peu de tout » n'a pas été inventé précisément par ces personnes qui cherchent à vous piéger.

Mais heureusement pour vous, voici trois techniques de guérillas utiles pour sortir vivant de votre supermarché. Je les applique moi-même, évidemment.


Le régime arc-en-ciel

Et sa variante : « Si c'est blanc, ne le mangez pas. »

Farine blanche, pain blanc, pâtes blanches, lait, purée mousseline, la plupart des aliments sans couleur franche sont à éviter.

Généralement, la pâleur trahit l'absence de nutriments essentiels : on parle de « calories vides ».

Votre objectif au contraire doit être d'apporter à votre organisme un maximum de :

– vitamines ;

– minéraux (dans les bonnes proportions) ;

– anti-oxydants, en particulier des polyphénols.

Ces nutriments se trouvent principalement dans les produits frais et colorés. Les polyphénols sont ces composés qui colorent les fruits et légumes, et qui leurs permettent de résister aux agressions extérieures, eux qui n'ont pas la chance de pouvoir se déplacer quand le soleil tape trop fort. Vous en avez besoin vous aussi pour lutter contre les radicaux libres qui altèrent vos cellules et vous font vieillir, et votre seul moyen de vous en procurer est de manger des légumes et des fruits colorés.

Ainsi, le violet de l'aubergine et du raisin, le rouge du poivron et de la tomate, le vert des épinards, des choux et des blettes, l'orange de la carotte et du potiron, sont-ils d'excellents signes indicateurs.

Plus votre assiette ressemble à l'arc-en-ciel, meilleure elle sera pour la santé, à partir du moment bien sûr où ce sont des produits non transformés ; le régime arc-en-ciel ne marche pas si les couleurs qui sont dans votre assiette sont celles des petits ours en gomme Haribo.


L'index glycémique

Oubliez la fable des sucres lents et sucres rapides. C'est le système le plus trompeur qui ait été inventé dans le domaine de la nutrition, depuis l'époque où l'on recommandait de donner du vin aux enfants pour les fortifier.

Ainsi, la baguette, les pâtes blanches et les pommes de terre sont-elles considérées comme des sucres lents. Mais elles font monter votre niveau de sucre sanguin plus vite encore que le sucre pur !! Pareil pour les barres de céréales, les viennoiseries, la pizza, les céréales du petit-déjeuner (par exemple, les Corn Flakes, y compris sans sucre en poudre ajouté). En effet, les céréales grillées (Corn Flakes) ou soufflées (Rice Krispies, Smacks) font-elles monter votre glycémie (sucre sanguin) aussi vite que le sucre de table. En manger provoque un pic d'insuline, une hormone fabriquée dans le pancréas et qui transforme ce sucre sanguin en mauvaise graisse. Cette mauvaise graisse s'accumule en particulier au niveau des viscères, le pire endroit qui soit. Survient ensuite une hypoglycémie, c'est-à-dire que votre taux de sucre sanguin, après être monté trop haut, tombe trop bas, du fait de l'excès d'insuline.

Manger une barre de céréales, c'est comme croquer trois morceaux de sucre.

Un croissant : 4 morceaux de sucre. Un bol de céréales : 6 morceaux de sucre. Une part de pizza, 6 morceaux de sucre !

Vous devez donc absolument privilégier les aliments à index glycémique bas, autrement dit les aliments qui ne font pas trop monter votre glycémie.

Ils ne provoquent pas de pic d'insuline et donc réduisent le risque de grossir. Ils donnent un sentiment de satiété plus durable. Vous ne tombez pas en hypoglycémie après les avoir mangés.

Les aliments à index glycémique bas sont par exemple les légumes verts, les légumes secs, le chocolat noir riche en cacao, la viande et le poisson.

Mais dans ce domaine où l'intuition est trompeuse, mieux vaut vous référer à une table de l'index glycémique des aliments. Vous en trouverez une fiable et gratuite sur le site www.montignac.com


Profitez des baisses de prix

Les produits de saison baissent fortement au moment du pic de production : courgettes aux mois de juillet-août, tomates en août-septembre, raisin en septembre. De même, le prix des poissons peut fortement fluctuer selon les arrivages. Profitez-en : non seulement vous payerez moins cher, mais la qualité nutritionnelle de vos aliments sera meilleure.

Evitez d'acheter vos fruits et légumes frais hors saison : non seulement le prix sera plus élevé, mais ils seront sans doute alors cultivés sous serre, et de moindre qualité. Ou alors, ils seront importés par avion de l'hémisphère sud (haricots verts d'Afrique du sud), ce qui est mauvais pour l'environnement.

En revanche, hors saison, achetez vos légumes surgelés : bien souvent, ils ont été conditionnés au moment du pic de production, ce qui aura permis au producteur de les avoir moins chers et vous vous apercevrez qu'ils coûtent moins cher qu'au rayon frais. De plus, un produit surgelé a la même valeur alimentaire que son homologue frais. Elle est même parfois meilleure : fruits et légumes surgelés sont souvent plus riches en vitamines que ceux achetés frais car ils sont surgelés immédiatement après la cueillette, alors que les frais transitent dans des chambres froides et sur des étals, lieux favorables à la destruction de celles-ci.

Attention toutefois : la surgélation ne stoppe pas le rancissement des graisses. Plus un produit est gras, plus sa durée de vie sous forme surgelée est courte.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis  

La vérité sur les féculents Par Thierry Souccar





Une campagne pour faire manger aux Français plus de pain et de patates a déferlé dans les médias le 23 mai. Sur quelles bases ? Pour quels motifs ? Thierry Souccar présente les arguments des initiateurs de cette campagne et leur oppose les données scientifiques récentes.


On a assisté à un spectacle extraordinaire jeudi dernier 23 mai. Et à vrai dire plutôt inquiétant pour l'indépendance de l'information en matière de santé.

Je veux parler de la campagne promotionnelle pour les produits céréaliers, les pommes de terre, les légumes secs. Campagne nationale, multimédias, multicanaux : télévision, radio, internet, presse écrite payante et gratuite, personne n'a pu échapper à la célébration du mariage du tortellini et de la baguette, sur le mode « on ne mange pas assez de féculents ».

Cette campagne a-t-elle été payée par les producteurs de patates, les céréaliers, les meuniers ? Pas le moins du monde : elle ne leur a pas coûté un sou.

Par l'industrie agro-alimentaire alors ? Non, les industriels n'ont pas dépensé un kopeck !

Alors ?

Alors, à l'origine de ce matraquage publicitaire sans précédent, on trouve un médecin instigateur depuis 2009 d'une enquête de comportement alimentaire sur Internet, l'étude Nutrinet-Santé.

L'enquête de Nutrinet-Santé  nous dit-elle seulement que les personnes qui mangent plus de féculents sont en meilleure santé que celles qui en mangent moins (ce qui ne serait même pas la preuve qu'il faut manger beaucoup de féculents, mais le constat d'une simple association) ?

Non, l'enquête Nutrinet-Santé ne dit rien de tout cela. Le prétexte à tout ce battage, c'est un questionnaire qu'ont rempli les volontaires de Nutrinet-Santé sur la quantité de féculents qu'ils consomment chaque jour.

C'est tout ?

C'est tout. C'est sur la base de ce questionnaire que les responsables de Nutrinet-Santé  se sont répandus dans les médias pour affirmer qu'on ne mange pas « suffisamment » de féculents, qu'ils sont « aussi importants » que les fruits et légumes, et qu'ils ne font pas grossir. Sans la moindre justification scientifique, sans la moindre référence d'étude. Ça c'est de la bonne science !

Les agences de presse ont avalé le message tout rond, avant de le recracher tout cuit, prêt à consommer, sur leur fil d'info. Le troupeau docile des médias complaisants a fait le reste, sans se demander si le gruau qui leur avait été préparé était vraiment comestible. Ce qui au passage en dit long sur l'indigence du journalisme scientifique dans ce pays.


Des preuves imaginaires

L'enquête Nutrinet-Santé nous dit que dans cette cohorte, 55 % des hommes et 33 % des femmes mangent « suffisamment » de féculents. Mais « suffisamment » par rapport à quoi ?

Eh bien, par rapport aux « recommandations en féculents » du Programme National Nutrition Santé (PNNS), un machin officiel et coûteux, censé dire aux Français ce qu'ils doivent manger pour être en bonne santé.

Et qui est l'inspirateur des recommandations du PNNS ? Le médecin-même responsable de Nutrinet-Santé.

Sur quoi reposent ces « recommandations en féculents » ? Sur quelles études ? Pourquoi faudrait-il à tout prix manger plus de pain et de patates ?

La prose du PNNS est évasive. Elle affirme qu'il faut réduire les graisses, notamment saturées, et qu'en compensation il faudrait consommer plus de la moitié de ses calories sous la forme de glucides, en favorisant la consommation d'aliments sources d'amidon (les féculents). Et cite, toujours sans les référencer, des études épidémiologiques qui auraient apporté la preuve que plus on mange d'amidon et de « sucres complexes », moins on aurait de risque de souffrir d'une maladie cardiovasculaire.

Cette vision de la médecine nutritionnelle est à peu près aussi moderne que la saignée. Elle est probablement  moins efficace (après tout, la saignée peut nous aider à éliminer un excès de fer, qui est un facteur de risque cardiovasculaire !). Et surtout, contrairement à ce que dit le PNNS, elle ne repose pas sur de la bonne science.

L'analyse récente de 11 études de cohorte américaines et européennes, soit 344 696 personnes, n'a pas trouvé qu'en remplaçant les graisses saturées par des glucides, on diminue le risque d'infarctus. Au contraire, cette stratégie était associée à un risque légèrement augmenté. (1)

De la même manière, une méta-analyse de 21 études de cohorte, soit 347 747 personnes, n'a pas plus trouvé que la consommation de glucides était associée à un risque plus faible d'infarctus, d'accident vasculaire cérébral ou d'autres troubles cardiovasculaires que la consommation de graisses saturées. (2)

Ces études sont éloquentes, mais on pourra rétorquer qu'il s'agit d'études d'observation. Pour avoir la preuve formelle qu'il n'y a aucun intérêt à suivre les préconisations du PNNS, c'est-à-dire « manger moins gras » et consommer plus de la moitié de ses calories sous la forme de glucides, il faudrait le vérifier dans une étude d'intervention, au cours de laquelle une partie de la population réduirait durablement sa consommation de graisses et augmenterait sa consommation de glucides, et l'autre ne changerait rien.

Il se trouve justement qu'une telle étude a été conduite : c'est WHI. Pendant 8 ans, 19 541 femmes (âgées de 50 à 79 ans) ont suivi un régime appauvri en graisses, riche en glucides, tandis que 29 294 femmes ne changeaient rien à leur alimentation. Alors qu'au début de l'étude, les graisses représentaient 37,8 % et les glucides 45,6 % des calories des femmes du groupe « régime », leurs contributions respectives au bout de six années étaient de 28,8 % et 53,9 %.

Résultat de cette manipulation diététique ?

Nul. Aucune réduction des risques de maladie coronarienne, d'infarctus, d'accident vasculaire cérébral chez ces femmes qui avaient fait les efforts de diminuer les graisses.

Conclusion : le message du PNNS selon lequel il faudrait manger moins de graisses et plus de glucides (en particulier riches en amidon) ne repose pas sur la science mais sur un système de croyances.


Comment on vous roule dans la farine

Parmi les arguments de la campagne pro-féculents du 23 mai, l'un de ceux destinés à frapper les esprits était le suivant : « Une consommation de céréales complètes d'au moins 2,5 portions par jour, comparée à une quasi-absence de consommation, est associée à une réduction de 21 % du risque de maladies cardiovasculaires. »

De quoi laisser croire que les céréales complètes sont une sorte de martingale magique, indispensable, que chacun devrait absolument manger en quantité pour rester en bonne santé.

En réalité ces données sont issues d'études dans lesquelles on a comparé des personnes consommant des céréales complètes à d'autres consommant des céréales raffinées. Nul ne conteste qu'il y ait un avantage relatif à manger des aliments moins transformés.

Mais que se passe-t-il si on compare les céréales complètes à pas de céréales du tout ? Les auteurs de l'enquête Nutrinet-Santé sont muets sur  le sujet. Pourtant les études publiées à ce jour concluent que par rapport à un régime de type méditerranéen avec céréales complètes, un régime de type ancestral, sans produits céréaliers, conduit à une meilleure glycémie, une perte de poids abdominale, une baisse de la pression artérielle, une diminution des calories, une meilleure satiété. (3)


Quand les recommandations officielles rendent les gens malades

Les chercheurs indépendants qui font autorité dans le domaine de la nutrition se disent aujourd'hui très inquiets devant les messages qui  incitent à remplacer les graisses par des glucides « complexes ».

À l'Ecole de santé publique de Harvard, qui est la plus importante unité de recherche en nutrition au monde, on a fait les comptes. Aux Etats-Unis, explique le Pr Frank Hu, professeur de nutrition, ce type de message anti-gras, pro-féculents a fait grimper  la consommation de féculents/farineux : « On peut lier ce changement aux plus graves problèmes de santé auxquels notre société doit faire face aujourd'hui : obésité, diabète. »

Les responsables du PNNS (et de l'étude Nutrinet-Santé, ce sont les mêmes), continuent d'utiliser cette vieille notion de glucides complexes qui, libérant leur énergie lentement, seraient rassasiants et préviendraient le surpoids. Cette vision aujourd'hui totalement fausse est particulièrement pernicieuse. Voici pourquoi.

Pendant très longtemps, les glucides ont en effet été qualifiés de « simples » ou de « complexes » selon la nature de leur structure chimique.

Les glucides simples sont des monosaccharides, comme le glucose ou le fructose ou encore des disaccharides comme le sucre blanc (saccharose). On en trouve dans les fruits, le miel, les plats préparés, les boissons sucrées. Les glucides complexes sont composés de polymères : c'est l'amidon des céréales, des légumes secs, des pommes de terre.

Pendant des décennies, on a donné (aux diabétiques en particulier) des conseils nutritionnels sur la base de ces différences de structure chimique. Les nutritionnistes considéraient, sans jamais l'avoir vérifié, que les sucres simples libèrent leur énergie rapidement, et qu'il fallait donc les limiter pour éviter les pics de glycémie, alors qu'on pouvait manger sans risque des sucres complexes, qui disait-on, libèrent leur énergie lentement, etc. vous connaissez la chanson…

Cette fable séraphique a pris l'eau en 1981 quand David Jenkins et Thomas Wolever, deux chercheurs à la faculté de nutrition et de métabolisme de l'université de Toronto (Canada) ont voulu dresser scientifiquement la liste des aliments que les diabétiques peuvent manger sans danger – des aliments qui n'élèvent pas trop le sucre sanguin.

Jenkins et Wolever commencent par donner à des volontaires du pain blanc – un glucide complexe, donc censé ne pas faire monter le sucre sanguin selon les nutritionnistes.

Sauf qu'en prenant connaissance des résultats, Jenkins et Wolever sont soufflés (comme des galettes de riz !). Le pain blanc a provoqué une montée phénoménale du sucre sanguin. Aussi élevée qu'avec du glucose pur. Conclusion : le pain qui est pourtant un glucide complexe, un aliment riche en amidon, n'est pas un sucre lent !

La pomme de terre, elle aussi, « glucide complexe », se comporte la plupart du temps comme un sucre « rapide ». En revanche, les légumineuses élèvent peu la glycémie.

Depuis les travaux de Jenkins et Wolever plus aucun scientifique sérieux ne parle de « glucide complexe » ni de « glucide simple », mais d'index glycémique, qui est la capacité d'un aliment glucidique à élever le sucre sanguin. Cette capacité a été rigoureusement mesurée sur des volontaires. Elle est utilisée depuis pour choisir les bons glucides, ceux qui préviennent le surpoids et le diabète.

L'index glycémique révèle de belles surprises. Par exemple, le conseil habituel des nutritionnistes (les mêmes !) de manger du pain complet plutôt que du pain blanc n'est certes pas un mauvais conseil du point de vue des fibres, des vitamines et des minéraux, mais il ne change quasiment rien du point de vue de la glycémie, donc de la prise de poids et du risque de diabète. Explication de David Jenkins lui-même : « les fibres du blé complet ne modifient pas beaucoup son index glycémique, si bien que l'index glycémique du blé complet est proche de celui du blé raffiné, c'est-à-dire plutôt élevé. »

Il existe des preuves solides, convergentes et multiples, que les régimes à index glycémique élevé contribuent à la sensation de faim, à la prise de poids, au diabète, aux maladies cardiovasculaires, et à certains cancers. (4) (5)

La plupart des féculents, produits céréaliers, pommes de terre cuisinées, consommés dans nos pays ont un index glycémique proche de celui des sucres dits « simples », et ont donc les mêmes inconvénients pour la santé. (6) Donc si les autorités sanitaires conseillent (à juste titre) de manger moins de produits sucrés, la logique voudrait qu'elles conseillent aussi la prudence lorsqu'il s'agit des féculents, en particulier pain, produits de panification, pommes de terre. Elles font exactement le contraire. Or le remplacement des graisses saturées par ce type d'aliments augmente le risque de maladie cardiovasculaire selon une étude de 2010 sur plus de 53 000 personnes. (7)

Et voici le plus troublant : les pouvoirs publics n'ont pas ménagé leurs efforts pour torpiller l'usage de l'index glycémique des aliments comme moyen d'information de la population. Une attitude qui leur vaut la reconnaissance de l'industrie agro-alimentaire. Comme le PNNS, les industriels adorent les « glucides complexes ». On comprend parfaitement pourquoi. Comme le confiait à Sciences et Avenir il y a quelques années le patron d'un gros acteur de l'agro-alimentaire, « s'il faut un jour afficher l'index glycémique des produits alimentaires, alors on condamne plus de la moitié des aliments glucidiques vendus dans ce pays ».

Au contraire, grâce aux « glucides complexes » du PNNS et de Nutrinet-Santé, les industriels peuvent écouler en toute impunité, et avec la bénédiction du PNNS, des bombes diabétogènes comme les corn flakes, les galettes de riz soufflé, le pain de mie, la baguette, la purée, les biscottes…


Sommes-nous faits pour être nourris comme les volailles ?

La médecine évolutionniste part de l'hypothèse que la gamme de nutriments optimale pour la santé de l'être humain se trouve dans les aliments qui ont été consommés par nos ancêtres du Paléolithique, entre 2,5 millions et 10 000 ans avant notre époque. Les régimes suivis pendant cette période représentent les pressions sélectives sous l'influence desquelles notre génome a évolué. (8)

En 2010, des chercheurs américains, britanniques et néerlandais ont procédé à une estimation de la part respective des macronutriments dans le régime de nos ancêtres de cette époque en tenant compte de plusieurs scénarii environnementaux. Il apparaît que les glucides représentaient au paléolithique 39 à 40 % des calories consommées. (9) Ces estimations sont en accord avec les valeurs estimées pour les chasseurs-cueilleurs des temps modernes, soit 22 à 40 % des calories provenant des glucides. (10)

On voit que nos ancêtres consommaient beaucoup moins de glucides que nous, et infiniment moins que ce que le PNNS voudrait nous faire avaler.

Surtout, ces glucides étaient très différents de ceux d'aujourd'hui. Avant le Néolithique, la plupart des glucides étaient dérivés des fruits, des légumes, des feuilles, des fleurs, des racines, des tubercules. Il n'y avait ni céréales, ni légumes secs, ni pommes de terre, ni produits sucrés qui constituent l'essentiel de la ration glucidique aujourd'hui et qui ont pour la plupart un index glycémique élevé.

Conclusion : pendant la majeure partie de son évolution, l'espèce humaine a consommé des glucides en quantité modérée, essentiellement issus des fruits, légumes, racines, sans la moindre trace de féculents. Il est vraisemblable que c'est le régime auquel nous sommes génétiquement adaptés.


3 raisons de ne pas manger plus de féculents

Oui, ils font grossir. Les responsables de Nutrinet-Santé et du PNNS réunis assurent que l'idée que les féculents font grossir est une « croyance fausse ». Le PNNS dit précisément ceci : « Contrairement à ce qu'on pense souvent, les féculents ne font pas grossir. C'est par contre ce qu'on a l'habitude de mettre avec qui enrichit considérablement les plats. D'ailleurs, les féculents sont une bonne manière d'éviter la prise de poids, puisqu'ils permettent de tenir entre les repas et évitent ainsi le grignotage à tout moment de la journée. » Encore un mensonge. La preuve en est que les régimes alimentaires qui excluent les féculents sont les plus efficaces pour perdre du poids, comme le montre une méta-analyse récente. (11)

Les céréales en excès fragilisent les os et les muscles. Les régimes riches en féculents contribuent à acidifier l'organisme, un facteur de risque de perte osseuse, de fonte musculaire. (12)

Les céréales à gluten favorisent les maladies auto-immunes. Les céréales les plus consommées en France sont des céréales à gluten, un ensemble de protéines à l'origine d'une maladie auto-immune redoutable, la maladie cœliaque. Mais le gluten est aujourd'hui considéré comme co-responsable d'une multitude d'autres maladies auto-immunes, et un nombre croissant de chercheurs et médecins recommandent des régimes sans gluten pour contrôler ces maladies. De surcroît, une portion importante de la population (6 à 30 % selon les études) est sensible au gluten, même en l'absence d'auto-immunité. Cette sensibilité au gluten se traduit par une myriade de troubles qui cessent lorsque le gluten n'est plus consommé. (13)


Pourquoi il ne faut pas croire ceux qui vous disent de manger plus de féculents

Ceux qui aujourd'hui vous encouragent à manger toujours plus de féculents n'ont cessé de se tromper.

Ils ont lancé le PNNS en 2001 avec l'objectif de « diminuer à l'horizon 2005 de 20 % la prévalence du surpoids et de l'obésité dans la population française ». Comment ? Vous le savez maintenant, en réduisant les graisses et en augmentant les féculents. Nous avions prédit que cette stratégie était vouée à l'échec. Les résultats ont été phénoménaux. En 2000, selon l'enquête Obepi, 10,1 % des Français de plus de 18 ans étaient obèses. En 2006, ils étaient 12,4 %. L'obésité n'a pas baissé de 20 % à l'horizon 2005, elle a augmenté de 20 %. Et en 2012, 15 % de la population était obèse.

Et ce n'est pas là leur seule "réussite".

Il y a vingt ans, les mêmes nutritionnistes faisaient la promotion, pour les industriels, des huiles et margarines de tournesol, majoritairement oméga-6, dont on savait déjà qu'elles sont pro-inflammatoires, qu'elles favorisent les caillots sanguins et certains cancers.

Il y a quinze ans, ils défendaient bec et ongles le principe d'une supplémentation systématique en fer de toutes les femmes enceintes, quel que soit leur statut. (En février 2007, l'Afssa a mis un terme à ce non-sens en rappelant qu'« il n'y a aucune justification à la supplémentation systématique en fer des femmes enceintes » et qu' « un apport supplémentaire él evé en fer en dehors d'une anémie par carence martiale peut présenter un risque (…) »).

Il y a treize ans, ils faisaient, toujours pour l'industrie, la promotion des charcuteries dont on savait déjà qu'elles sont associées à un risque accru de cancer digestif.

Il y a douze ans, ils faisaient la promotion effrénée des « 3 à 4 laitages par jour » censés prévenir les fractures d'ostéoporose et qui ne bénéficient en réalité à personne, mis à part au chiffre d'affaires des industriels qu'ils « conseillaient » alors.

Il y a dix ans, alors que nous rendions compte d'une association entre consommation de laitages et risque de cancer de la prostate,  ils assuraient avec véhémence le contraire, affirmant même que « cette idée fausse véhiculée par quelques gourous pseudo-scientifiques est particulièrement importante à battre en brèche (…). On ne peut en aucun cas mettre en accusation le lait et les produits laitiers en termes de risque de cancer. A l'inverse, on recommande de consommer trois produits laitiers par jour ! » Bien vu. Aujourd'hui, ce lien est reconnu par l'Assurance-maladie et même par eux !


Les conseils de LaNutrition.fr

Ces conseils ont été formulés en 2006 avec le concours de scientifiques indépendants, en particulier ceux de l'Ecole de santé publique de Harvard. Ce sont des conseils de simple bon sens, pris en dehors de tout lobby agro-alimentaire.

Il n'y a pas lieu de réduire drastiquement les graisses, il suffit de mieux les choisir. C'est d'ailleurs l'avis de l'ANSES qui après avoir prôné un apport en matières grasses compris entre 30 et 35 % des calories, a revu sa copie en 2010 et conseille comme LaNutrition.fr une fourchette de 35 à 40 %.

Il n'y a aucune obligation pour l'ensemble de la population à consommer plus de la moitié des calories sous la forme de glucides. Selon votre niveau d'activité physique, ces glucides peuvent représenter 40 % des apports énergétiques, mais ils peuvent aussi atteindre 55 % si vous êtes un travailleur de force ou un sportif.

L'essentiel est de choisir les bons glucides, c'est-à-dire ceux dont la densité nutritionnelle est élevée, dont la densité calorique est basse, dont l'index glycémique est bas à modéré. En pratique, cela revient à puiser en priorité dans les légumes, légumes racinaires, fruits, tubercules (autres que pommes de terre). Les féculents viennent ensuite.  LaNutrition.fr conseille depuis 2007 3 à 7 portions par jour de légumes frais et secs, 2 à 5 portions de fruits frais et secs, et 0 à 6 portions par jour de produits céréaliers.

Il n'y a aucun argument physiologique, biochimique ni évolutionniste pour laisser penser que les produits céréaliers soient indispensables à l'espèce humaine – qui n'en a jamais consommé pendant sept millions d'années, soit la quasi-totalité de son existence sur Terre. Aucun des constituants nutritionnels des céréales n'est spécifique à ces plantes : on les trouve ailleurs. On peut bien sûr consommer des produits céréaliers si on les tolère, mais on peut aussi s'en passer totalement, sans courir le moindre risque.

Les personnes sensibles au gluten, celles souffrant d'auto-immunité devraient consommer les céréales à gluten avec grande prudence.  Les personnes qui ont un risque élevé de fracture osseuse devraient éviter de consommer de larges quantités de produits céréaliers. Les sédentaires, les personnes en surpoids, les diabétiques et pré-diabétiques, les personnes ayant une stéatose hépatique non alcoolique, les personnes ayant une résistance à l'insuline devraient consommer avec parcimonie les pommes de terre et les produits céréaliers à index glycémique élevé.

Les meilleurs et les pires légumes


Il ne fait pas de doute que le meilleur moyen d'améliorer votre santé est de manger beaucoup de légumes frais, de bonne qualité, si possible bios, cultivés localement et consommés en majorité crus ou peu cuits.

Je suis fermement convaincu qu'il s'agit là d'un facteur clé pour mener une vie active et épanouissante. D'un point de vue nutritionnel, c'est la chose qui aura le plus d'impact sur votre santé et votre longévité, surtout si vous consommez vos légumes sous forme de jus extraits par vos propres soins.

Toutefois, tous les légumes ne sont pas nés égaux, et nos actuels agriculteurs et commerçants ont souvent des pratiques franchement mystérieuses :


Comment font-ils ces légumes ??

J'ai toujours eu mon lopin de terre sur lequel je cultive des légumes. Mais ayant de nombreux d'enfants, ma femme et moi achetons aussi beaucoup de légumes au supermarché.

Bien que nous choisissions, autant que notre budget nous le permette, des légumes bios, je suis néanmoins toujours stupéfait par la différence entre les légumes de mon potager et ceux du magasin :


  • calibre, forme, aspect : les légumes qui sortent de mon potager sont, à maturation, de toutes les formes et de toutes les tailles. Certaines carottes sont énormes, d'autres sont minuscules, beaucoup ont deux ou trois racines. Même après avoir été lavées à grande eau, elles conservent toujours des traces de terre et des petites radicelles un peu partout. Je ne comprends tout simplement pas comment « ils » font pour nous sortir des carottes toutes pareilles, régulières et luisantes comme si elles étaient en plastique. La même chose vaut bien sûr pour les tomates, les pommes de terre, les pommes, enfin tout ;

  • conservation : sans exagérer, mes légumes, une fois arrachés, ne se conservent que quelques jours, voire quelques heures, y compris si je les mets immédiatement au frigo. Salades, épinards et blettes deviennent tout raplapla presque aussitôt cueillis. Je n'imagine même pas quel aspect ils auraient en arrivant si je les mettais dans un cageot, puis dans un camion pour l'Allemagne ou l'Angleterre ; au supermarché, les légumes sont souvent impeccables et, de retour à la maison, se conservent des jours entiers sans pratiquement changer d'aspect. Cela relève du miracle...
  • goût, odeur, texture : comment font-ils pour nous produire des légumes aussi insipides ? Je n'ai pas la moindre idée de ce que je devrais faire pour parvenir à supprimer l'odeur de mes tomates, à diminuer le goût de mes carottes, ou donner à mes pommes de terre et à mes salades une texture aussi aqueuse que celles du supermarché. Il me semble que je ne fais que mettre mes graines dans la terre, désherber, arroser... et attendre que la nature fasse son travail. Pourquoi les légumes qui sortent de terre chez moi sont-ils systématiquement incomparablement meilleurs que ceux du commerce ?? Même les légumes bios n'arrivent en général pas à la cheville des miens.
J'étais tellement intrigué par ce phénomène que j'ai décidé de faire le test systématiquement, avec les légumes dont je trouvais des graines ou des plants en jardinerie.

Le résultat est que des choux de Bruxelles au persil en passant par les asperges, la rhubarbe, les poivrons, l'oignon, les aubergines et les melons, etc., je n'ai pas trouvé un seul fruit ou légume du jardin qui n'était pas immédiatement reconnaissable à son goût, à sa texture et à son odeur supérieurs.

Tout le monde n'ayant pas la possibilité de cultiver son lopin, les yeux et le nez nous sont d'un grand secours au supermarché. Un légume non bio mais qui a un bel aspect et une bonne odeur est généralement préférable à un légume bio sans odeur.

La fraîcheur est aussi un point décisif car de nombreux légumes comme le céleri branche, les betteraves rouges, les asperges, le concombre, perdent rapidement leurs nutriments après avoir été cueillis. Il peut donc arriver un point où un légume issu de l'agriculture conventionnelle mais bien frais devient préférable à un légume bio vieilli.


Et les pesticides ?

Bien choisir ses légumes, c'est aussi éviter le risque d'absorber :


  • des pesticides ;
  • des engrais chimiques ;
  • des OGMs ;
  • des aliment ionisés ou irradiés ;
  • des métaux lourds.
Selon l'Agence de Protection de l'Environnement, 60 % des herbicides, 90 % des fongicides et 30 % des insecticides sont cancérigènes, et la plupart sont également mauvais pour le système nerveux.

Ces produits ont également été liés à la maladie de Parkinson, à des fausses couches, à des problèmes de fertilité, de neurotoxicité, de perturbation du système hormonal (perturbateurs endocriniens).

Se tourner vers les légumes bios, qui n'offrent toutefois jamais une garantie totale, semble relever du plus pur bon sens. Mais le problème budgétaire fait que peu d'entre nous peuvent se nourrir intégralement de produits bios.

Heureusement, tous les légumes ne sont pas aussi risqués.


Les légumes les plus et les moins contaminés

Les fruits et légumes les plus contaminés en pesticides, et que vous avez donc le plus intérêt à acheter bios, sont :


  • les pêches, les pommes, le céleri, les cerises, les poires, les nectarines, la laitue, les épinards, les fraises, les raisins, les pommes de terre et les poivrons.
Les fruits et légumes les moins chargés en pesticides sont :


  • les brocolis, les choux, les oignons, les petits pois (surgelés), le maïs doux, les asperges, les kiwis, les mangues, les avocats, les bananes et les ananas. (1)

Les meilleurs légumes pour la santé

Maintenant, ce n'est pas parce qu'un fruit ou un légume contient peu de pesticides qu'il apporte le maximum de bienfaits pour la santé.

En réalité, il faut chercher à privilégier les légumes colorés, surtout lorsqu'ils sont verts et à feuille, riches en antioxydants, en vitamines et en minéraux.

Les pommes de terre sont à éviter du fait de leur importante « charge glycémique » : une pomme de terre est composée d'amidon presque exclusivement. Une fois cuit, cet amidon se transforme en glucose pur dès qu'il est en contact avec votre langue, et il fait augmenter votre taux de sucre dans le sang plus vite que si vous mangiez du sucre en morceau. Si bien que ce qui est mauvais dans les frites, ce n'est pas tant l'huile dans laquelle elles ont cuit, comme on l'imagine souvent, mais la pomme de terre elle-même, parce qu'elle est surcuite, et en particulier le grillé.

Les légumes dont il ne faut pas abuser, parce qu'ils sont eux aussi riches en sucre, sont les betteraves rouges, les carottes, les aubergines et les potirons.

En revanche, vous n'avez aucune raison de vous limiter si vous mangez les autres légumes. Dans l'ordre alphabétique : asperge, avocats, blettes, brocolis, céleri, chicorée, choux de toutes sortes y compris chou-fleur, chou chinois, chou rave et choux de Bruxelles, concombres, courgettes, endives, épinards, fenouil, oignons, patate douce, persil, poivrons, radis, salades de toutes sortes, scarole, tomates.

En mangeant de tous ces légumes régulièrement, crus ou peu cuits si possible, vous apporterez à votre organisme les nutriments dont il a besoin pour se maintenir, se développer, et pour guérir.

Car le fait est que les scientifiques ne savent au fond pas grand chose sur les nutriments et les prendre sous forme isolée, en compléments alimentaires, n'est pas toujours une bonne idée. La meilleure façon de les apporter à votre corps est en mangeant des légumes entiers, frais et si possible bios. Je recommande qu'au moins un tiers de votre alimentation totale soit crue, et le meilleur moyen d'atteindre cet objectif est de faire des jus de légumes avec vos légumes frais.

Mais le plus important est de manger des légumes, quelle qu'en soit la forme, et donc ne vous laissez pas décourager parce que vous ne pouvez faire du jus qu'une ou deux fois par semaine. Même si vous commencez doucement, vous observerez rapidement des améliorations qui vous encourageront à augmenter peu à peu cette saine habitude de vie.

A votre santé !

JMD

jeudi 30 mai 2013

Ravioles du Dauphiné marinées en salade au pistou, guacamole d’avocats et crème de topinambours


Ravioles du Dauphiné marinées en salade au pistou, guacamole d’avocats et crème de topinambours 

Ingrédients pour 6 personnes :


- 6 plaques Ravioles
- 1 botte de basilic
- huile d’olive
- 2 gousses d’ail
- 6 bulbes de topinambours
- 1 L de crème
- 6 pièces d’avocats

- 6 plaques Ravioles
- 1 botte de basilic
- huile d’olive
- 2 gousses d’ail
- 6 bulbes de topinambours
- 1 L de crème
- 6 pièces d’avocats

Préparation : 


Réduire en purée avec le basilic consistance d’une pommade d’avocat. Pocher les ravioles à l’eau bouillante salée 2mn et égoutter. Dans un saladier mettre les ravioles couvertes de pistou, laisser mariner 4h.

Réduire en purée avec le basilic consistance d’une pommade d’avocat. Pocher les ravioles à l’eau bouillante salée 2mn et égoutter. Dans un saladier mettre les ravioles couvertes de pistou, laisser mariner 4h.
Préparer la purée d’avocats avec les épices, l’huile d’olive et 10 cl de crème. Cuire les topinambours épluchés dans de l’eau et du lait, réduire en purée, crémer en consistance.
Dans un verre, monter successivement une couche de purée d’avocats crème de topinambours finir avec les ravioles marinées au pistou. Servir très frais en été.




Oeufs cocotte aux petits légumes du Sud et chèvre



OEufs cocotte aux petits légumes du Sud et chèvre


Ingrédients :

- 6 œufs « Parole d’éleveurs » 
- 2 petites courgettes 
- 3 petites tomates 
- 2 carottes (cuites) 
- 6 champignons de Paris frais 
- 1 fromage de chèvre (type Le Pélardon) 
- 3 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse 
- Sel, poivre 
- 1 noix de beurre

Matériel : 6 bocaux individuels

Préparation :

Faire revenir les légumes coupés en dés dans une poêle, avec une noix de beurre, pendant 10 minutes environ. Y ajouter ensuite les dés de chèvre et la crème fraîche épaisse. Dans 6 bocaux individuels, verser les légumes au chèvre et casser un œuf au dessus de chaque préparation.
Les placer dans un grand plat rempli d’eau chaude, à hauteur du contenu des bocaux, et enfourner 6 à 7 minutes dans un four préchauffé à 200 °C. Saler, poivrer avant de déguster. 

Mousse au chocolat

Mousseauchocolat- PureVia

Mousse au chocolat

Ingrédients:

Portions: 8

100 g de chocolat à 85% de cacao
50 g de chocolat à 70% de cacao
6 œufs, à température ambiante
1,5 cuil. à soupe rase de Pure Via Poudre cristallisée

Classement:

Faites fondre le chocolat au bain-marie ou à feu très doux.
Séparez les jaunes et les blancs d’œufs.
Battez les jaunes en mousse avec le Pure Via dans un mixeur blender, pendant 2 à 3 minutes.
Montez ensuite les blancs en neige ferme dans un saladier propre.
Ajoutez les jaunes d’œufs et 1/5 des blancs au chocolat, en mélangeant vigoureusement.
Incorporez délicatement le reste des blancs à la pâte avec une spatule.
Répartissez la préparation dans 8 petits verres.
Servez immédiatement ou couvrez les verres et placez-les au réfrigérateur.

www.purevia.be/fr/page/186/mousse-au-chocolat 2/2

Conseil de notre diététicienne

Le chocolat est l'aliment plaisir par excellence. Il doit malheureusement être consommé en quantité
raisonnable pour contrôler son poids. Apprenez à le déguster à chaque bouchée en utilisant tous vos
sens: commencez par le savourer avec les yeux et le toucher, puis sentez ses arômes, écoutez son
croquant, et enfin régalez vous lentement...
* Par rapport à une recette réalisée avec du sucre et des ingrédients non allégés

mercredi 29 mai 2013

Wok Recette Végétarienne



Recette de : http://www.gourmet-vegetarien.com/wok-recette-vegetarienne/

(Pour 4 personnes) – Préparation 10’ –  Cuisson environ 40’
  • 1 Patate douce
  • 1 Poivron rouge
  • 1 Poivron jaune
  • 1 Piment doux
  • 1 Mini Aubergine
  • 1 Aubergine (de taille moyenne)
  • 1 Oignon (de taille moyenne)
  • 1 Tomate
  • 1 Courgette
  • 100g de Champignons de Paris
  • 1 c. à café de Graines de Coriandre (à concasser au mortier)
  • 1 c. à café de Graines de Moutarde (“  “  “)
  • 1 c.à s. de Curcuma
  • 3 c.à s. d’Huile d’Olive Extra Vierge

Laver et peler la patate douce puis la découper en julienne.
Rincer les poivrons et le piment, enlever la tige et les graines à l’intérieur puis découper en julienne.
Brosser les champignons ou les rincer légèrement et découper en tranches fines.
Peler et découper l’oignon finement.
Rincer la tomate et la découper en petits morceaux.
Rincer les aubergines, enlever les extrémités puis découper la grande en julienne et la mini en fines rondelles.
Rincer la courgette, enlever les extrémités et découper en fines rondelles.

Mettre 3 c.à s. d’huile d’olive à chauffer dans le fond du wok à feu moyen fort. Ajouter les graines de coriandre et de moutarde. Lorsque celles ci commencent à sauter (3 ou 4’), retirer le wok du feu pour ajouter le curcuma et bien remuer à la cuillère en bois.
Ajouter alors l’oignon, les poivrons et le piment doux puis remuer, couvrir et remettre sur le feu. Baisser un peu le feu (feu moyen).
Environ 7 à 8’ après (l’oignon et les poivrons ont commencé à se ramollir)  ajouter la patate douce. Remuer de temps en temps et recouvrir.
Ajouter les aubergines 5’ après, remuer et couvrir.
Ajouter les champignons 10’ après, puis encore 7 à 8’ après la tomate et la courgette. Remuer régulièrement et recouvrir.
Au bout de quelques minutes supplémentaires (5’ à 7’), saler et poivrer selon votre goût.
Selon que vous aimez les légumes “al dente” (croquants) ou pas, vous pouvez arrêter ou prolonger un peu la cuisson.
Vient alors le moment de déguster ces divers légumes dont chacun nous apporte son énergie propre … Yum !